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dimanche 23 septembre 2012

Cherchez Hortense ou pas ! *

Un film très construit, très psy mais qui m'a plutôt fait l'effet d'un plat cuisiné qui manquait de cohérence et de saveur, malgré la qualité des ingrédients.

Mettez un couple d'une cinquantaine d'années dont les liens se distendent, la femme metteur en scène amoureuse de son acteur jeune et beau,  le mari (JP Bacri)  incapable de parler à son père qui tutoie les hautes sphères,
une serbo-monténégrine explusable, une bande de vieux potes à la retraite qui tourne en rond, ajoutez un couple d'amis qui baise dans la salle de bains (et partout ailleurs), un gamin mignon et intelligent qui n'a pas les yeux et la langue dans sa poche, un coming out surprenant avec des acteurs parfaits dans cette scène, un acteur japonais envoûtant. Mettez une pointe d'exotisme et de chinoiseries. Mélangez et vous avez un film intello-bobo bien joué (mes idoles : Isabelle Carré, Kristin Scott Thomas, Claude Rich ) sur lequel tous les commentaires sont possibles.
Au final, je crois que j'ai trouvé que ce film sonnait faux. Malgré son talent, JP Bacri n'est pas à sa place dans ce rôle et la mécanique du film trop mécanique. A vous de voir ou pas. MBS

mercredi 19 septembre 2012

Le mot du Mardi de Joel Guenoun (c)


Arrive un vagabond de Robert Goolrick***

Dès la première page, Robert Goolrick* nous annonce qu'il va nous raconter une histoire. Et effectivement, on referme ce livre en se disant "Quelle histoire !".
"Arrive un Vagabond" est le récit de personnages à la recherche de leur vie, de leur liberté dans une petite ville de l'Amérique d'après-guerre (1948-1950) ou le conformisme et puritanisme sont les règles d'or.

On y découvre Brownsburg, petite ville de Virginie où les "bonjour" polis se répondent avec un sourire courtois, les noirs et les blancs se croisent mais ne se parlent jamais et où les prêches du dimanche où le pécheur est condamné à l'enfer rythment la vie des habitants de cette ville...sans histoire.

Le livre commence doucement, on s'y ennuie, un peu comme dans cette ville où la vie s'écoule sans bonheur ni terreur. Et puis, des personnages se dessinent, différents, avec leur passé sombre et sineux et leur volonté de ne pas s'enfermer dans une vie vide et toute tracée.
Charlie, notre "Vagabond", après avoir croisé Sylvan, ne  rêve plus que de vivre avec elle un grand amour, un vrai. Mais Sylvan est une femme mariée à un homme qui l'a acheté. Sa vie à elle, n'est pas à Brownsburg. Elle vit ailleurs, elle  vit à travers Hollywood et  ses stars. Claudie, la fée noire-couturière, fait semblant de jouer le jeu, mais suit son chemin comme elle l'entend et  protège son lourd secret. Des liens se créent en dehors des règles et des conventions. Et le petit Sam âgé de 5 ans et "compagnon adoptif" de Charlie est le spectateur naïf et impliqué d'une histoire qu'il ne peut comprendre, mais qui le marquera à jamais.

Arrivée au tiers du livre, j'ai été prise par le récit. Je m'en voulais de ne pas lire plus vite et en même temps je craignais d'avancer vers un drame.
Un livre intelligent, sans pathos, bien construit et bien écrit.  Un bon livre pour  la rentrée. MBS.

PS : Il y a deux ans, j'avais été touchée par "Féroces" son premier roman, autobiographie.
http://vousnepouvezpasraterca.blogspot.fr/2010/12/feroces-de-robert-goolrick.html

dimanche 8 avril 2012

Young Adult avec Charlize Theron

Le seul rôle que je connaissais de Charlize Théron est celui qu'elle tient dans la pub Dior dans laquelle elle est magnétique et sublime.
Disons le tout de suite, même si Young Adult n'a pas la force et la fraîcheur de Juno, du même réalisateur, il vaut tout de même la peine d'être vu pour la très belle interprétation de Charlize Théron. Elle y joue une femme de 37 ans vivant à Minneapolis, auteur de livres pour ados, un peu perdue et beaucoup portée sur l'alcool. En découvrant que, Buddy, son ex-amour de jeunesse vient de devenir papa, elle décide de retourner à Mercury, petite ville de sa jeunesse pour le reconquérir. Sa beauté lumineuse, ses jupes droites moulantes, ses décolletés profonds et ses escarpins de 12 cm, lui permettront-ils d'arriver à ses fins ? Matt un ancien camarade de lycée, petit, gros, estropié et toujours fasciné par cette reine de beauté essaiera de l'en dissuader. Il deviendra rapidement dans cette aventure sa conscience et son miroir. Une Charlize Théron déglinguée, tout à la fois agaçante et touchante, des seconds rôles très bien dessinés et une plongée dans une petite ville américaine qui change de Desperate Housewiwes. Un scénario sans grande surprise mais tout de même un bon moment. MBS.

dimanche 1 avril 2012

Les liaisons dangereuses mises en scène par Choderlos de Laclos

Je venais de refermer Les liaisons dangereuses, l'unique roman de Choderlos de Laclos et j'étais curieuse de voir l'adaptation de ce roman épistolaire, mise en scène par celui qui a marqué le rôle de Valmont au cinéma, John Malkovich.
Les décors et les costumes mélangent les époques, XVIIIème et le XXIème siècle mais rien ne choque. Seule l'apparition d'un Ipad ou d'un smart peut surprendre. Mais les lettres d'hier sont les sms d'aujourd'hui. Le casting composé de jeunes comédiens, à l'exception de Sophie Barjac, est audacieux et parfaitement réussi. Si ces comédiens sont inconnus (de moi en tout cas), ils ont tous un incroyable talent et une forte présence sur scène.
Le parti pris de mise en scène, de garder les comédiens sur scène comme spectateurs lorsqu'ils ne jouent pas, nous renforcent dans notre position de voyeurs et crée un lien particulier entre nous et les comédiens. Le texte est ciselé et riche en double sens et sous-entendus. Alors que dans le roman de Choderlos, les relations sexuelles sont suggérées, John Malkovich prend le partie de montrer de façon assez crue la nudité et des relations sexuelles minées avec beaucoup de réalisme. Cela m'a plutôt mise mal à l'aise et n'apporte pas grand chose à l'intrigue complexe qui ne cesse de monter en puissance.
Une belle adaptation fidèle à l'esprit du texte et imaginative, de vraies découvertes et donc ...une très bonne soirée. MBS.
PS : Une fois de plus il faisait une chaleur suffocante dans la salle, c'est vraiment dommage.

Harold et Maude avec Line Renaud, Claire Nadeau et Thomas Solivéres


J'ai choisi cette pièce, pour voir Line Renaud sur scène. C'est une femme pour qui j'ai beaucoup d'admiration, une femme belle, humble et en même temps toujours sur le pont pour mener des combats. La pièce ne démarre pas avec Line Renaud mais par une scène avec Thomas Solivéres (le fils) et Claire Nadeau (la mère) absolument parfaite dans le registre loufoque. On se dit, d'ailleurs, qu'elle mériterait un peu plus de place sur l'affiche. En revanche, j'avoue ne jamais avoir été conquise par le jeune Thomas. Et puis déboule Line Renaud, totalement bluffante, par son énergie sa maîtrise et son humour. Elle est là et bien là et elle emporte le tout.
On assiste à deux heures de théâtre alerte, les décors tournent, les personnages se succèdent (une dizaine sur scène) les scènes s’enchaînent entre rire, poésie et émotion. A la fin, on se lève et on applaudit.
Un bon moment de théâtre. MBS

lundi 5 mars 2012

« Les 3 vies de Jane Austen »




Vous avez aimé lire ou voir au cinéma : Raisons et Sentiments et Orgueil et Préjugés,
Vous aimerez cette pièce « Les 3 vies de Jane Austen »
Un petit bijou dans un écrin, le théâtre Essaion
http://www.essaion-theatre.com/rubrique-sp-86.html



La mise en scène se prête totalement au lieu, le parallèle entre les deux personnages est fascinant et les actrices formidables.

Allez-y, c’est jusqu’au 31 mars. Sylvie G.

mercredi 29 février 2012

Je ne serai pas au rendez-vous ** au théâtre des Mathurins

Disons-le tout de suite, je n'étais pas tout à fait au rendez-vous. Arrivée à 19h03 après une course effrénée dans le RER (couloirs, escaliers roulants, re-couloirs...), j'ai du attendre 10 minutes dehors avec une quinzaine d'autres personnes, avant d'être autorisée à entrer dans la salle.
Sur scène, 3 jeunes comédiens dans un décor sobre fait de panneaux coulissants et d'images projetées. Mais peu importe les lieux, l'essentiel n'est pas là.
Lucas et Nora sont à la veille de leur mariage. Nora est excitée, Lucas comme à son habitude est calme voire absent. Blanche, la bonne copine, est l'oreille attentive de ses deux amis, qui oublient souvent qu'elle aussi a des hauts et surtout des bas. Tout au long de la pièce, on suivra le chemin de chacun de ces personnages,des parcours faits de tumultes et de calmes plats, mais surtout de choix et de non-choix. Claude Poisson, écrivain de talent, retiré depuis de nombreuses années sera sans le vouloir et sans même le savoir le catalyseur de ses vies.
Une mise en scène sobre, un thème intéressant, une belle construction, mais des acteurs encore "jeunes" et manquant un peu de profondeur pour m'emporter totalement dans leur tourbillon de vie. Seule exception, Clémentine Poidatz (Nora) d'une extrême sensibilité et d'une grande justesse, qui tient parfaitement son rôle de bout en bout. Au final, rien de grandiose mais tout de même un bon moment de théâtre. MBS.

L'auteur et les quatre acteurs vous parlent de la pièce.
http://www.artistikrezo.com/201201168529/actualites/Theatre/je-ne-serai-pas-au-rendez-vous-theatre-des-mathurins.html

mardi 28 février 2012

Bravo les artistes !******

They are the best.



Ca fait vraiment plaisir de voir ce film récompensé. Le talent, l'audace mais aussi le professionnalisme ont payé. Bravissimo !



Bronx avec Francis Huster seul en scène***



La vie du Bronx dans les années 60 vue à travers le regard d'un gamin de 9 ans, devenu aujourd'hui adulte.

Un jour, le petit Cologio assiste à un meurtre commis par Sunny, le parrain tout puissant du quartier. Cologio ne dira rien et pour le remercier Sunny le prendra sous son aile et sera son affectueux et protecteur parrain. Ce gamin grandira entre les violences, les actes racistes et les coups tordus de la mafia orchestrés par son grand caïd de parrain et la rigueur morale de ses parents attachés à la valeur du travail honnête.
Francis Huster, seul sur scène dans un décor réaliste d'une rue du Bronx, nous fait revivre ce petit monde haut en couleur et découvrir un très joli texte de Chazz Palminteri.
Une interprétation touchante mais qui, manque à mon goût, un peu de caractère et de rythme. MBS.

Le mot du mardi par Joël Guenoun



dimanche 26 février 2012

On ne sait plus s'ennuyer ******de Thomas Dutronc


Il a le physique et le charme de son père, mais en plus il est excellent musicien et chante souvent des textes drôles, sensibles et tellement justes.
J'avais adoré "Je veux des frites" dans son premier album, je suis fan de "on ne sait plus s'ennuyer".
Surtout, écoutez les paroles avec attention, vous allez vous reconnaître.

http://www.rtl2.fr/video/7723763471/on-ne-sait-plus-s-ennuyer

samedi 11 février 2012

L'amour dure trois ans***de Frédéric Beigbeder

Frédéric Beigbeder s'est fait connaitre avec "99 francs" et en gerbant au sens propre comme au figuré sur le monde de la pub.
Personnellement, je préfère de loin la façon dont Christian Blachas parlait de la pub (petit hommage au créateur de l'émission Culture-Pub - boudoum ba - décédé cette semaine).
Mais j'avoue que la bande-annonce de "L'amour dure trois ans" m'a vraiment donné envie de juger sur pièce. ce que j'ai fait... Et j'ai aimé !
Le prologue du film est enlevé et nous embarque dès les premières secondes. Louise Bourgoin est une actrice talentueuse, belle , fraîche et pleine de culot. A côté, le personnage de Gaspard Proust est plutôt déroutant, souvent agaçant et bizarrement attachant. En fait, le double de Beigbeder, version cinématographique, entendez par là un peu plus agréable physiquement et un peu moins irritant. Pléthore de seconds rôles désopilants (Frédéric Bel, Valérie Lemercier...). Beaucoup d'humour et puis de belles surprises avec notamment l'apparition de Marc Levy, Alain Finkelkraut et Pascal Bruckner qui ont accepté de jouer le jeu dans des mises en scènes loufoques. Côté surprises, coup de chapeau à Joey Starr qui ne cesse de nous étonner avec un rôle de composition totalement inattendu.
Un film qui, je le comprends, peut agacer, mais qui a une véritable originalité et renouvelle le genre de la comédie romantique. MBS

mercredi 8 février 2012

Une année studieuse de Anne Wiazemsky***

Aujourd'hui Anne a soixante cinq ans, mais avec "Une année studieuse" elle nous démontre qu'elle a gardé la fraîcheur de ses 18 ans. Cette année studieuse, c'est l'année scolaire 66/67. Elle vient de passer son bac mais doit repasser l'épreuve de philo en septembre. Amie d'Antoine Gallimard elle croise le célèbre philosophe Francis Jeanson (j'avoue que je ne le connaissais pas) à qui elle demandera tout naturellement de l'aider à préparer durant le mois d'août son épreuve de rattrapage. Et puis, il y a ces quelques mots envoyés à Jean-Luc Godard par lesquels Anne déclare son amour pour le réalisateur de "Masculin Féminin", mais aussi pour l'homme qui est derrière. Ainsi commence l'histoire d'amour entre la jeune Anne et le célèbre Godard, son aîné de 17 ans. Au fil des pages, on croise Truffaut, Fellini, Jean Vilar, Jeanne Moreau et bien sûr François Mauriac son sympathique grand-père. A j'oubliais, A Nanterre, Anne croise aussi un petit groupe d'anarchistes, dont un petit rouquin qui ne cesse de la poursuivre au cri de "solidarité des rouquins !". Mais ce livre est avant tout l'histoire d'amour d'une très jeune fille d'un milieu bourgeois de la France des années 60, avec un artiste très en vue de l'époque. On découvre un Godard, fou d'amour mais aussi fou de jalousie et une Anne confiante, curieuse, libre, à l'aise dans le monde mais qui s'interroge aussi sur la sincérité de ses sentiments. Un joli roman. MBS.

dimanche 5 février 2012

Cet-instant-là de Douglas Kennedy*

Commencé avec entrain, mais j'ai finalement eu du mal à finir ce roman.
Alors qu'il vient de recevoir les papiers de demande de divorce et qu'il ne sait plus vraiment où il en est dans sa vie, Thomas Nesbitt, écrivain new-yorkais, se replonge plus de 25 ans en arrière. Flash-back sur son grand amour, Petra, qu'il a connu à Berlin dans les années 80 et qu'il a peut-être laissé passer à tort. "Cet instant-là", c'est peut-être celui où l'on prend une décision qui change notre vie.
J'ai aimé l'écriture fluide de Douglas Kennedy, la plongée alternée dans Berlin Ouest et Berlin Est, la méfiance omniprésente qui nous rappelle ce que signifiait le rideau de fer. J'ai aimé les personnages secondaires et les états d'âme de cet écrivain perdu dans les relations avec sa fille, sa femme et ses proches. Mais je ne suis pas entrée dans l'histoire d'amour de ce jeune américain et de cette belle allemande réfugiée à l'ouest. Les "je t'aime, tu es l'homme de ma vie"et "je t'aime, rien ne nous séparera" répétés en boucle, m'ont rapidement lassée. Je me suis ennuyée durant la dernière partie, trop longue, qui reprend le même récit mais vu du point de vue de Petra, alors que j'avais envie que l'histoire avance voire qu'elle se conclut .
Au final, un scénario qui tient la route mais une écriture qui parfois se perd dans des détours inutiles ou sirupeux (peut-être ne suis-je pas assez romantique ). Dommage. MBS.

dimanche 29 janvier 2012

The Descendants de Alexander Payne avec George Clooney****

Un scénario riche en rebondissements dans lequel s’entremêle une tragédie familiale complexe et un imbroglio autour de la vente par des "descendants", d'un morceau de terre sublime dans une baie de Hawaï
Un film tourné de façon réaliste voire minimaliste (aucun grand effet de caméra ou d'effets spéciaux) qui montre d'Hawaï autre chose qu'une carte postale. On y voit des buildings, des autoroutes, du ciel gris, des gens qui mangent des hamburger ou qui sont malades. Et puis, George Clooney est presque banal. Certains trouveront qu'il n'a pas donné d'épaisseur à son rôle, personnellement j'ai aimé cette façon de ne presque pas jouer. Autour de George Clooney alias Matt King, ces deux filles font elles aussi une très belle interprétation, juste et touchante. Je pense que l'on entendra parler dans les prochaines années de Shailene Woodley qui joue la fille ainée de Matt King. Tous les seconds rôles sont joués avec beaucoup de justesse et de finesse, notamment celui du père, un dur de dur qui voit sa fille inerte dans un lit d’hôpital. Au final, une belle galerie de portraits à l'image du métissage de cette île.
Un drame dans lequel l'humour et le décalage sont omniprésents et qui ne cherche pas à nous tirer les larmes mais nous montre la complexité des sentiments dans des situations tragiques.
Un film d'auteur, intelligent. Un bon film mais peut-être pas de quoi tout rafler aux Oscars. MBS

dimanche 1 janvier 2012

Sunset Park de Paul Auster**

Avec Sunset Park, Paul Auster nous entraîne dans les Etats-unis de l'après-crise des subprimes. Miles, le personnage principal de ce roman est "nettoyeur" en Floride. Il est chargé de vider les maisons dont les propriétaires ont été expulsés par les banques, car ils n'arrivaient plus à rembourser. Mais Miles est un garçon de bonne famille de New-York et qui avait entamé de brillantes études. Et puis un accident le pousse à fuir New-York, son université, sa famille, ses amis car il n'arrive pas à affronter la réalité ou peut-être ses responsabilités.
Tout au long du périple de Miles, on croisera toute une série de personnages qui essaient de s'en sortir au mieux et d'autres qui tentent de sortir du système de la consommation et de la performance en vivant dans un squat sur Sunset Park. On est loin de l’Amérique de "L'american dream" ou de l'Amérique de Wall Street. Sunset Park est le roman d'une Amérique déboussolée, d'une Amérique de la précarité matériel et psychologique.
De très belles pages, des idées fortes mais hélas aussi des longueurs (des pages interminables sur les joueurs de baseball) et une structure un peu "patchwork". Au final, un sentiment mitigé. A lire pour se faire sa propre opinion. MBS.