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vendredi 11 novembre 2011

Le dernier testament de Ben Zion Avrohom de James

Ouf, je viens de venir à bout des 380 pages de ce lire et j'avoue que j'y ai mis du temps mais que surtout j'ai failli m'arrêter plus d'une fois. Ce livre m'a agacé, irrité.
De quoi s'agit-il ? James Frey s'est "amusé" à imaginer comment vivrait Jésus s'il vivait aujourd'hui à New-York. En résumé, il vivrait dans un ghetto noir avec une prostitué ou se cacherait dans des tunnels sous la ville. Il vivrait dans le dénuement le plus absolu. Il aimerait tout le monde et baiserait avec tout le monde, homme, femme ...C'est plein de grandes tirades pompeuses sur les vraies valeurs non pas celles définies par l'église qui dévoie la voix de Jésus, mais sur les vraies valeurs à savoir l'amour de l'autre quel qu'il soit et le partage...blabla. Et en plus c'est très mal écrit. Stop. MBS.

PS : Que ceux qui m'ont offert ce livre ne prennent pas mal cette critique, ils ne pouvaient pas savoir.

4 commentaires:

  1. ouf ! je ne suis pas la seule à avoir cet avis !!!

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  2. Pas d'accord : voici mon aivs sur ce livre : http://magpresse.blogspot.com
    La littérature fait débat : c'est une bonne nouvelle !

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  3. Je suis bien allée sur Magpresse mais ce que j'ai lu, est le mot de l'auteur que l'on peut lire partout. Je n'ai pas vu votre avis personnel.

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  4. Comme le dirait Cyrano c'est un peu court. Frey fait dans le magistral : une oeuvre qui revient aux sources du Christianisme ("Dieu est amour", parait-il), l'on ressent la même force que ce qui est écrit dans les livres religieux. Il n'y a rien de pompeux : ici les miracles ne sont pas de la magie, des changements d'eau en vin... non c'est le changement de l'homme. Oh un retour à l'humanisme ! Incroyable. Très mal écrit ? Pas du tout... autant dire que Céline écrit de la merde. Oui, on parle comme on écrit. Frey et Céline, même combat stylistique. Je vois bien cette pauvre Mariaangeles, prostituée (oh comme Marie-Madeleine) et drogué s'exprimer comme ceci : "Ce pauvre hère, diaphane et couvert de plaies, tel un Saint Sébastien...". Cette critique est tout simplement stupide et fait montre de peu de recul par rapport au livre.
    Bref, ce roman est très bon, addictif, fort, dense, postmoderne par la richesse des références (toute la partie sur la religion juive par Adam est incroyablement intéressante), percutant, écrit subtilement (pourtant faut pas bien être un grand lecteur pour remarquer les changements de style entre les personnages).
    Oui un très bel ouvrage, humain et BEAU !

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