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samedi 4 juin 2011

Le chat du rabbin de Joann Sfar**

Vu mercredi dernier, j'ai du mal à me faire une opinion arrêtée sur ce film. J'y suis allée avec curiosité et envie, parce que j'aime aussi beaucoup ce chat (en plus de celui de Philippe Gelluck). Le dessin est original et les animations relativement simples (vs les Disney et Pixar) donnent tout son charme à la réalisation (la 3D n'apporte pas grand chose à mon goût, mais pourquoi pas). Les premières images sont envoûtantes comme les contes des milles et une nuits et les personnages plutôt sympathiques. Cependant, peut-être manquent-ils de caractères. Et puis démarre un long périple, qui laisse hélas à la maison la jolie et espliègle Zlabya, la fille du rabbin. Dommage car c'est probablement le personnage le plus attachant. Il y a de l'humour, de l'esprit, des décalages, de la morale, mais il manque un souffle qui nous prenne vraiment. Alors, le spectateur fait aussi sa traversée du désert et entre deux rires ou sourires s'ennuie un peu. De façon un peu surprenante, le film finit comme il avait commencé, avec la fille du rabbin, histoire de nous laisser sur une note gaie.
A noter la chanson de générique de fin, chantée par Enrico Mathias "qu'elle ne se marie pas, qu'elle n'est jamais d'enfants !" , le même qui chantait il y a quelques années "on est enfin rassuré, elle a un mariiiiiiiiiiiiiii ! ". Faudrait savoir Enrico.

1 commentaire:

  1. Rigolo permet de se reposer après une journée difficile, un petit moment de détente. Paroles simples : pas nécessaire d'être un érudit en Torah pour comprendre ! J'ai bien aimé la bénédiction avant de manger le crocodile ;)

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