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mardi 7 juin 2011

La défense Lincoln d'après le roman de Michael Conelly avec Matthew McConaughley****

Nous ne sommes pas à New York mais à L.A.
Pour le reste le début du film a un air de "deja vu".
Un homme dont la mère (pas la femme) est très riche se voit accusé de viol avec violence sur une jeune femme.Il clame son innocence malgré son sperme retrouvé sur.... la serviette de bain ( eh non ce n'est pas le chemisier). Un avocat (qui n'est donc pas un juif new yorkais) est appelé pour assurer sa défense.
Il est spécialisé dans la défense et la libération de personnes peu recommandables que tout semble accuser et a la particularité d'avoir quasi installé son bureau à l'arrière de sa Lincoln ce qui nous permet d'admirer L.A. comme pendant une visite guidée servie ici par une très bonne photo, style polar année 70.
Ensuite pour ceux qui auraient vécu sur une île deserte ces trois dernieres semaines, un condensé des rouages de la justice américaine:
passage devant le juge qui fixe la caution à un million de dollar plus bracelet electronique qui permet de suivre les déplacements
deuxieme partie; plaider "Not Guilty" (ce qui reste quand même très différent de "innocent") et la date du procès est fixée.
Troisiemement la machine se met en branle et la défense et l'accusation utilisent chacune leurs propres detectives pour arriver à démontrer leur version des faits.
Voila donc une trame bien banale ces derniers temps.
Mais, ce film aux nombreux rebondissements avec un scenario enlevé et une bande son bien ajustée peut etre vu aussi comme une critique acerbe du système judiciaire américain, de ses négociations et propositions d'arrangements qui fluctuent selon les degrés d'avancement des enquêtes de l'une ou l'autre des parties.
On est pris pendant presque deux heures sans s'ennuyer une seconde. Matthew McConaughey, que je ne connaissais pas avant ce film, se montre très convaincant dans ce rôle de jeune avocat tourmenté encore playboy mais déja presque "has been", bientôt alcoolique , divorcé de sa femme procureur brillante bref 'un anti heros comme on les aimait dejà chez James hadley Chase ou de Raymond Chandler. Une belle lignée donc. DM.

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