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dimanche 6 juin 2010

"Dans ses yeux", il y a de belles choses.

Quand Eric et moi n'arrivons pas à nous mettre d'accord sur un film (l 'un veut voir Iron man 2 et l'autre L'amour c'est mieux à deux), nous tirons au sort le film que nous allons voir. Ce samedi soir nous sommes allés voir "Dans ses yeux". Je n'en avais pas entendu parler et pourtant ce film a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger. Quand on sait que le film de Jacques Audiard, Le prophète, était pressenti pour avoir cet Oscar, on se dit que cette récompense n'est pas forcément un gage de qualité. Au bout de quelques minutes, je me suis oubliée et je me suis me laisser prendre par ce film aux lumières en demi-teintes, aux personnages que l'on sent si présents et si fragiles dans la caméra qui scrute les visages et les émotions même les plus cachés, aux ambiances pesantes des années 70 en Argentine.
Le point de départ : en Argentine, un magistrat à la retraite décide d'écrire sur l'un des dossiers qui l'a le plus marqué, le meurtre d'une très belle jeune femme, mariée depuis peu. Il décide de faire lire ses premiers écrits à la juge qui à l'époque était sa supérieure et dont il a toujours été amoureux.
L'une des caractéristiques de ce film est qu'il ne s'agit ni vraiment d'un polar, ni d'un film intimiste, ni tout à fait d'un film politique ou social mais un peu tout ça à la fois. tout se mêle, s'emmêle et produit une très belle alchimie.
Tous les personnages sont captivants : l'actrice prinicpale, Soledad Villamil ressemble dans les flash-backs à Chiari Mastroniani et en femme mûre à Françoise Fabian. L'acteur principal, Ricardo Darin est sobre, touchant et toujours justes. Les rôles secondaires sont tous prenants.
Il y a bien quelques longueurs voire répétitions qui auraient pu être éviter, mais c'est un beau film que je vous recommande.
MBS

mercredi 2 juin 2010

Petra mérite le détour en jordanie.



Je me suis absentée quelques jours mais me voilà de retour. Ce mois de mai a été riche en belles découvertes. La première d'entre elles à été Petra. Mi-mai nous étions avec Eric à un mariage à Eilat. L'ambiance était extraordinaire. Nous avons eu une semaine de rigolades, de baignades de chants et de danses...sinon, Eilat c'est un peu Las Vegas on the beach avec ces hôtels pharaoniques (à croire que les pharaons aussi ont traversé la mer), ces mecs body buildés et tout le bling-bling...Donc malgré l'ambiance sympathique nous nous sommes échappés une journée à Petra, en Jordanie. Bien sûr, tout commence par le passage de la frontière entre 6h et 8h du mat. Un bus nous a laissé côté Israélien, un bus et son guide jordanien nous a récupéré de l'autre. Nous avons roulé pendant près de 2heures avant d'arrivée à Petra. Pas une flaque d'eau, pas le moindre ilôt de verdure que de la roche, des sols arides, des troupeaux de chèvres maigrichonnes, quelques chameaux, des tentes de bédouins et puis toutes les femmes voilées. Et puis la route monte toujours rocheuse et sèche. Au fur et à mesure que nous avançons, le paysage ressemble de plus en plus à Monument Valley et au Grand Canyon. Enfin, nous arrivons à Petra, site que j'ai tant vu en photos et que je rêvais de voir en vrai. Petra, c'est 1heure à 1 heure et demi de marche au fond d'un canyon (les plus paresseux prendront une carriole). On y découvre des tombeaux, des circuits d'eau, des aqueducs, et l'on débouche sûr cet improbable temple parfaitement creusé dans la roche ainsi que quelques mètres plus loin sur les tombeaux royaux. Nous avons eu la chance que le site ne soit pas envahi ce jour là et toute les conditions étaient réunies pour rendre le site encore plus magique. Voilà, il me reste (heureusement) encore quelques sites de rêve à voir, mais j'ai fait une croix de plus sur ma liste.